Impact du COVID-19 sur les travailleurs du sexe en Europe

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En avril 2020, le NSWP a lancé une enquête mondiale pour comprendre l’impact du COVID-19 sur les travailleurs du sexe. L’enquête a reçu, à ce jour, un total de 156 réponses de 55 pays différents, dont 43 réponses de 17 pays – Allemagne, Arménie, Autriche, Bulgarie, France, Hongrie, Irlande, Norvège, Pays-Bas, Roumanie, Russie, Espagne, Suède, Suisse, Macédoine du Nord, Ukraine et Royaume-Uni – de la région Europe.

« Les travailleurs du sexe ont perdu leurs revenus et beaucoup sont sans ressources, sans abri, endettés, piégés dans des situations d’exploitation. Les travailleurs du sexe doivent choisir entre gagner un revenu et risquer leur santé et celle de leurs proches a été extrêmement stressant. » – Collectif anglais des prostituées, Royaume-Uni.

Réponses des gouvernements à la pandémie de COVID-19

En raison de la pandémie de COVID-19, les travailleurs du sexe du monde entier connaissent des difficultés, une perte totale de revenus et une augmentation de la discrimination et du harcèlement.

« La plupart des travailleurs du sexe ont cessé de travailler mais nous sommes confrontés à une très grande précarité. Beaucoup de travailleurs du sexe de rue qui rencontrent de nombreux clients ont été testés positifs et jusqu’à présent nous avons compté 3 travailleurs du sexe morts. » – STRASS Syndicat du Travail Sexuel, France

La crise met en danger la vie des travailleurs du sexe, tant s’ils choisissent de continuer à travailler que s’ils décident d’arrêter. Si vous êtes à la recherche des escorts à Zurich très haut de gamme, nous vous invitons à visiter ce site https://www.bemygirl.ch/fr/escorts/zurich.

La majorité des réponses à l’enquête en Europe ont indiqué que leur gouvernement avait mis en place des mesures de distanciation sociale ou physique pour tous les citoyens. Des actions spécifiques prises à l’encontre des travailleurs du sexe ont également été signalées, telles que la fermeture de maisons closes, de bars et de salons de massage, des mesures de répression dans les zones connues pour le travail du sexe dans la rue, et un petit nombre de rapports (en Allemagne, aux Pays-Bas, en Russie, en Suisse et au Royaume-Uni) faisant état d’une augmentation des raids, des arrestations et des poursuites.

« Ils ont rendu le travail du sexe illégal (explicitement) ainsi que les salons de massage – qui sont un lieu de travail courant pour les travailleurs du sexe en Norvège puisque les maisons closes sont illégales. » – Organisation de travailleurs du sexe, Norvège

Ces mesures ont laissé les travailleurs du sexe face à une extrême pauvreté et, dans certains pays, a conduit à une augmentation de la violence et du harcèlement.

« Les lieux où le travail du sexe était pratiqué légalement sont fermés (massage érotique, clubs). En outre, il existe des restrictions à la circulation de tous les citoyens, et l’on n’est autorisé à sortir de chez soi que sur présentation d’une déclaration signée et pour une raison « réelle » et « urgente ». Cela a conduit la police et l’armée à harceler tous les citoyens, et les travailleurs du sexe sont maintenant doublement confrontés à cette violence, en plus du fait qu’ils étaient déjà harcelés par la police auparavant. » – Organisation de travailleurs du sexe, Roumanie

En plus de la crise économique mondiale, l’accès aux soins de santé a également été gravement affecté par la crise actuelle. Plus de la moitié des personnes interrogées ont signalé un accès réduit aux services de réduction des risques, ainsi qu’un accès réduit aux préservatifs et aux lubrifiants en Autriche, en Bulgarie, en France, en Allemagne, en Roumanie, en Russie, en Espagne, en Suisse, en Ukraine et au Royaume-Uni. Un accès réduit au traitement du VIH a été signalé en Norvège, en Roumanie, en Ukraine et au Royaume-Uni.

Les réponses recueillies dans le cadre de l’enquête indiquent que si de nombreux pays proposent différents régimes de protection sociale et de soutien économique, ces régimes ne sont pas toujours accessibles aux travailleurs du sexe. Comme le souligne le English Collective of Prostitutes, « étant criminalisés, les travailleurs du sexe se voient refuser le statut de travailleur, ce qui nous prive des droits et des avantages dont peuvent bénéficier les autres travailleurs. »

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